samedi 17 octobre 2009
Enquête sur la vente des produits de bien-être
lundi 28 septembre 2009
Méditer au quotidien
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samedi 19 septembre 2009
Clafoutis de légumes au jambon

- 150 g de jambon
- 100 g de fromage de chèvre
- 3 œufs
- 6 tomates cerise
- 1 petite courgette
- 2 cuillerées à soupe bombées de farine
- 150 ml de lait concentré non sucré
- 1 cuillerée à soupe de basilic ciselé
- Sel et poivre
Coupez le jambon et le fromage en dés et les tomates cerise en deux. Lavez et râpez la courgette.
Mélangez les œufs, la farine, le lait, le basilic, les tomates, le jambon et la courgette râpée.
Salez et poivrez.
Dans une feuille de papier sulfurisé, coupez 4 cercles de la taille du fond des ramequins.
Versez le mélange dans 4 ramequins et faites cuire dans votre four à micro-ondes 8 minutes à 900 W.
Cake au jambon et olives
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- 200 g de farine
- 5 oeufs
- 1/2 paquet de levure
- 5 cl d'huile
- 150 g de jambon en tranches épaisses
- 100 g de gruyère
- olives vertes dénoyautées
- 15 cl de lait
- 2 cuillères à soupe de moutarde
- Sel et poivre
- Persil ou herbes hachées
Ajouter l'huile et la moutarde
Assaisonner.
Ajouter petit à petit la farine et la levure jusqu'à obtention d'une pâte lisse, puis ajouter le jambon, le gruyère, les olives et le persil ou les herbes hachés.
vendredi 18 septembre 2009
Lithothérapie

C’est récemment que je m’intéresse aux propriétés thérapeutiques des minéraux.
Introduction
La lithothérapie fait partie des médecines douces et naturelles, Cette thérapie utilise les propriétés énergétiques des pierres.
L'énergie particulière de chaque pierre réharmonise notre être, nous apportant, bien-être, amélioration de certaines maladies, guérison de certains troubles.
Les minéraux peuvent avoir une forte influence sur notre état sans toutefois remplacer la médecine moderne. La lithothérapie peut être également vue comme un moyen de développement personnel.
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Depuis la nuit des temps, toutes les civilisations du monde ont toujours utilisé les propriétés thérapeutiques des minéraux.
Les Egyptiens utilisaient entre autres le Lapis-Lazuli qu'ils réduisaient en poudre et qu'ils ingéraient comme traitements médicamenteux.
Les Aztèques idolâtraient les pierres, les façonnaient en bijoux qu'ils portaient en différentes parties du corps en fonction de leurs divers maux.
Les Amérindiens voyaient en chaque pierre un esprit protecteur et de ce fait les respectaient grandement.
En acupuncture, les Chinois, maîtres es sciences médicales, renforçaient la puissance énergétique de leurs aiguilles en les faisant terminer par une bille de pierre choisie selon ses propriétés vibratoires.
La médecine ayurvédique a très vite compris quel merveilleux éventail thérapeutique représentait le monde minéral.
Plus proches, en occident les alchimistes cherchaient la pierre philosophale, et de tout temps, nos religieux se parent de joyaux aux propriétés divines.
Apprenons à redécouvrir leurs vertus...
Aujourd'hui, l'industrie utilise les propriétés vibratoires des minéraux car ils ont une fréquence unique et régulière, tout le monde ou presque possède une montre à quartz...
Aujourd'hui, attirés par leur beauté, nous achetons des pierres montées en bijoux... Mais n'est-ce pas inconsciemment que nous recherchons ce dont on ne peut se passer ? Ne recherchons nous pas ce que nous avons perdu de vue ?
Nos ancêtres, plus proches et plus respectueux de la nature connaissaient les bienfaits des offrandes que la Terre nous a offert...
L'omniprésence de prescriptions et de correspondances retrouvées sous toutes les latitudes semblent attribuer une pratique identique établie sur l'observation de la Nature.
Outre leurs qualités spirituelles et initiatiques, les minéraux, portés sur soi ou ingérés en quantités infinitésimales, intéressent aujourd'hui les chercheurs contemporains.
La connaissance approfondie du monde minéral a permis le développement de la magnétothérapie, qui met en évidence les pouvoirs sédatifs de la pierre d'aimant, la magnétite, et son rôle dans le processus d'autoguérison.
De manière similaire, le cuivre possède des vertus thérapeutiques connues.
Il semblerait que l'impact énergétique des pierres sur notre organisme et notre psychisme résulte d'une analogie structurelle.
Chaque jour nous ingérons des éléments minéraux essentiels à notre équilibre.
Une pierre au creux de votre paume, ou portée en bijou , enclenche un processus de résonance vibratoire, lequel stimulera les minéraux organiques, palliant à d'éventuels dysfonctionnements.
Chaque pierre possède une vibration qui lui est propre et nous pénètre de son énergie en activant nos portes énergétiques, nos chacras
En fonction de sa structure cristalline, de sa composition, de sa couleur, elle dispose de vertus spécifiques susceptibles d'aider une partie de notre organisme à se réguler et à retrouver son équilibre fonctionnel.
Les Chakras
Chakras veut dire « Roue » en sanscrit, langue sacrée de l’Inde
Les sept chakras principaux, ou centres d'énergie, sont des points précis du corps par lesquels les échanges énergétiques ont lieu. L'énergie véhiculée en nous par les chakras doit être régulière, ni trop, ni pas assez. Les soins Malheureusement, cette fréquence peut être affaiblie, déréglée et la pierre peut ne plus apporter ce que l'on attend d'elle, ou pire nous apporter du négatif... Une purification est toujours nécessaire lors d'un premier contact, puis, après une utilisation il nous faut la recharger pour qu'elle puisse à nouveau partager sa pleine puissance. La Purification et le rechargement En transmettant sa force la pierre perd de sa puissance. Les élixirs Les élixirs à base de gemmes contiennent les vibrations de l'essence même de la pierre.
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J'ai aussi trouvé un site intéressant en surfant sur internet parlant de lithothérapie.
http://bienetreparlespierre.blog4ever.com/blog/index-342085.html ( nom du blog : LE BIEN ÊTRE PAR LES PIERRES ET LES MINERAUX )
vendredi 11 septembre 2009
Huiles de massage
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Je vais vous parler d'huile de massage et de relaxation. Le week-end approchant, la plupart d'entre nous, allons nous adonner à nos loisirs: sport et détente. J'imagine qu'après ces deux jours, nous serons épuisés mais heureux d'avoir fait ce qui nous plaisait.
Récemment, on m' a parlé de l'huile du Tigre comme huile de massage. On en dit du bien. Je connais bien le baume du Tigre, en vente libre en pharmacie et je me suis posée la question: Qu'est ce que l'huile du tigre? Voici la réponse que j'ai trouvée sur internet.
"L’huile du tigre (Tiger liniment) se différencie du baume du tigre dans sa forme d’administration et uniquement dans sa concentration plus forte de méthylsalicylate. L’huile du tigre sert à la thérapie locale de toutes les douleurs musculaires et articulaires possibles. L’huile est destinée à une application purement externe et s’applique que sur les endroits endoloris.
Conditionnement en flacon de 28 ml."
Source texte : www.baume-du-tigre.fr
Composition
- Salicylate de méthyle : 38 %
- Menthol : 8 %
- Huile d'eucalyptus : 6 %
- Camphre : 15 %
- Huile de lavande : 5 %
Il existe aussi l'huile de massage à l'arnica pour prévenir les courbatures et elle permet au corps de récuperer plus rapidement après le sport.
Cette huile relaxe, estompe les douleurs et assouplit la peau et tout cela grâce à des ingrédients biologiques qui sont donc sans risque pour la santé.
Cette huile de massage est conseillée avant une activité sportive pour éviter les problèmes de contractions musculaires ou en massage plus longs après une activité sportive (en ce qui me concerne, je l'ai acheté pour les randonnées pédestres). Elle est parfaite pour sedétendre tout simplement.
En effet, l’arnica est très utilisée en homéopathie pour soigner notamment les hématomes ou les bleus provoqués par les coups, apaiser les douleurs musculaires suite à des efforts prolongés, etc.…Donc cette huile est très recommandée aux sportifs. Pas besoin d'être un grand sportif pour s'en servir. Je l'utilise aussi dans l'eau du bain pour me relaxer.
WELEDA est une marque connu de produits de soins basés sur les ingrédients naturels tels que les plantes et les huiles essentielles. Le produit à base d’huile d’olive contient des extraits d’arnica (1,4 %) , qui font de lui une excellente huile de soin. On trouve également de l'huile de lavande qui procure la détente.
Amatrice d’aromathérapie, j'aime bien son odeur de lavande. Et surtout son bon rapport qualité prix.
Bon week-end !
mercredi 9 septembre 2009
La malbouffe

Voilà, pour ouvrir mon blog sur vivre mieux, je commence avec un article alarmant sur la malbouffe. Au pays de la gastronomie et des bons vins, je trouve dommage que la plupart des Français se nourrissent mal.
Extrait d'un article publié le 19/03/2009 N°1905 - Le Point
La liste noire de la malbouffe
Alerte. Dans son livre, Laurent Chevallier explique comment survivre au désastre nutritionnel annoncé.
Christophe Labbé et Olivia Recasens
Chaque année en France, la malbouffe provoque trois fois plus de morts que le tabac et cinquante fois plus que les accidents de la route. Elle est en partie responsable de 30 % de nos cancers, de nos 500 000 insuffisants cardiaques, de 2 millions de diabétiques et de 8 millions d'obèses. Effarant. En un demi-siècle, le contenu de notre assiette s'est radicalement transformé. Aujourd'hui, 80 % des aliments que nous avalons sont industriels. Souvent trop gras, trop sucrés, trop salés et bourrés de chimie.
Un constat dénoncé dans le livre du docteur Laurent Chevallier « Plus personne ne peut nier le lien entre les dérives d'une certaine forme d'alimentation industrielle et l'augmentation significative de certains cancers et maladies cardiovasculaires, explique ce consultant en nutrition attaché au CHU de Montpellier. Je tire la sonnette d'alarme parce que, lors de mes consultations, je suis confronté tous les jours aux victimes de la malbouffe. »
Comment en est-on arrivé là ? Pour produire en quantité, le plus vite possible, au plus bas coût, les ingénieurs agronomes ont créé des variétés de légumes, de fruits et de céréales qui poussent plus vite, « boostées » à coups d'engrais et de pesticides dont on retrouve les résidus sous notre fourchette. De la même façon, on a sélectionné des races d'animaux à gros rendements. Des « usines sur pattes » qui fonctionnent avec des granulés hautement énergétiques. Un super-carburant qui a altéré la composition de la viande, du lait ou des oeufs.
Une matière première bas de gamme, qui est ensuite transformée au point de perdre une partie de ses nutriments, vitamines et arômes.
Au milieu des années 80 la chimie s'est invitée en cuisine. Pour ressusciter le goût perdu dans le processus industriel, on a réinjecté en bout de chaîne des arômes artificiels, mais aussi des conservateurs pour allonger la durée de vie des produits, des colorants pour les rendre plus tape-à-l'oeil, des correcteurs d'acidité, sans oublier les émulsifiants, antiagglomérants, gélifiants et autres agents d'enrobage...
Aujourd'hui, l'industrie agroalimentaire dispose de 357 additifs autorisés qui remplissent 24 fonctions différentes. « Un cocktail chimique dont on évalue mal tous les effets sur notre organisme », avertit Laurent Chevallier. Ajoutez-y des emballages en plastique dont certains composants ont une fâcheuse tendance à migrer vers les aliments...
« Notre nourriture n'est plus adaptée à nos gènes. Non seulement on y a ajouté des substances chimiques mais on l'a bourrée de mauvais gras pas cher à produire, hypercalorique comme l'huile de palme. Et surtout de sucre et de sel. » Trois ingrédients que l'on trouvait rarement au menu de l'omnivore tendance frugivore qu'était l'homme préhistorique et vers lesquels nous sommes naturellement attirés. Des appâts gustatifs désormais utilisés à tout-va par l'industrie agroalimentaire. Nous consommons ainsi chaque jour 8,5 grammes de sel, quatre fois plus que nos besoins physiologiques. Quant au sucre-une « calorie vide » dans le jargon des nutritionnistes, c'est-à-dire qui ne contient rien d'autre que de l'énergie-, nous en avalons 35 kilos par an. 75 % de ce sucre étant directement incorporé dans les aliments par les industriels. Avec certains produits, l'addition grimpe vite : un pain au chocolat représente l'équivalent de sept morceaux de sucre, un soda six. « C'est d'autant plus grave, dans le cas du soda, que notre cerveau ne comptabilise pas les calories sous une forme liquide. » Ce qui explique pourquoi, après avoir vidé une canette, on ne ressent pas la sensation de satiété. Notre cerveau se fait aussi berner par certains aliments industriels quasi prémâchés. « Le meilleur exemple, c'est la portion de céréales du petit déjeuner qui se transforme, avec le lait, en une bouillie vite gobée, plus ou moins grasse, salée et sucrée, indique le nutritionniste. C'est la mastication qui permet d'envoyer le signal de satiété au cerveau. Et le fait de mâcher imprègne de salive les aliments, ce qui facilite la digestion et dope l'immunité. »
Un désastre nutritionnel longtemps masqué par les progrès réalisés sur le plan de l'hygiène. En aseptisant notre alimentation, les industriels ont fait chuter le nombre de morts par intoxications alimentaires, et l'invention du réfrigérateur ajouté à l'usage des antibiotiques a fortement diminué l'incidence des cancers de l'estomac provoqués par des bactéries. Mais, dans le même temps, les maladies cardiovasculaires, le diabète, l'obésité ont explosé. Pour la première fois, malgré les progrès continuels de la médecine, l'espérance de vie d'un Américain naissant aujourd'hui ne dépassera pas celle de ses parents. Elle sera même plus faible dans les classes défavorisées.
Si l'on commence à se préoccuper de qualité nutritionnelle, le risque que fait peser la présence de molécules chimiques dans nos aliments n'est pas suffisamment pris en compte. Ce que dénonce Laurent Chevallier. « N'ayons plus la naïveté de croire que si des ingrédients étaient nocifs on ne les trouverait pas dans les magasins. Régulièrement, des produits que nous avons consommés pendant des années sont retirés du marché. » La preuve, selon lui, que l'on nous met sur la table des aliments mal évalués. « On a mis trente ans à s'apercevoir que le E128, un colorant pour saucisses industrielles, attaquait les cellules du côlon chez le rat et la souris. » On a pourtant multiplié les instances de contrôle. « Pour évaluer la dangerosité d'une substance chimique, les agences se contentent la plupart du temps des études fournies par les industriels à partir de cahiers des charges inadaptés. Sans compter qu'un certain nombre de leurs experts travaillent avec ces mêmes industriels. » Bref, les mailles du filet seraient trop lâches. « Je suis sidéré que l'on n'avertisse pas les femmes enceintes des risques liés aux substances chimiques de notre alimentation. » Le cas du BHA fait bondir le nutritionniste. Cet additif, présent dans certains chewing-gums, est considéré comme cancérogène. Mais, au lieu de l'interdire, on a demandé aux industriels d'en diminuer la teneur, sans même les obliger à en indiquer la concentration sur l'étiquette.
« Nous ne devons pas attendre que les pouvoirs publics durcissent la réglementation, au risque de revivre ce que l'on a connu avec l'amiante ou le plomb. C'est au consommateur d'agir, dès maintenant . » Dans son livre, le docteur Chevallier donne les clés pour faire le ménage dans nos assiettes. Il dresse ainsi la liste de 100 produits « modèles », à acheter sans risque. Et surtout, il désigne une dizaine de « marqueurs de malbouffe ». Des ingrédients faciles à repérer sur l'étiquette, qui doivent faire office d'épouvantails. A vos courses !
Le guide pour faire ses courses
Comment se sortir de la malbouffe sans se ruiner ? Fort de neuf livres consacrés à la santé dans notre assiette, le docteur Laurent Chevallier, nutritionniste au CHU de Montpellier, remet le couvert avec « Les 100 meilleurs aliments pour votre santé et la planète », publié chez Fayard. Après avoir passé à la loupe et analysé les linéaires de nos supermarchés, il a sélectionné les produits les moins riches en sucre, en gras, en sel et additifs chimiques. Avec en prime la liste noire des ingrédients à repérer sur l'étiquette.
« Les 100 meilleurs aliments pour votre santé et la planète » (Fayard, 336 pages).
Trop de chimie
357 : c'est le nombre d'additifs chimiques autorisés dans notre assiette.
Trop de sucre
35 kilos de sucre : c'est ce que nous avalons chaque année, sous forme solide ou liquide.
Trop de sel
On consomme en moyenne 4 kilos de sel par an, deux fois la dose limite fixée par l'OMS.
Trop de gras
Plus de 37 % de nos apports énergétiques sont constitués de matières grasses, souvent bas de gamme.
Les marqueurs de malbouffe
Le butylhydroxyanisole (E 320 et E 321)
On les appelle les antioxydants. Leur rôle est de retarder le pourrissement des aliments. Deux d'entre eux sont sur la sellette. Le butylhydroxyanisole, ou BHA, dénommé E 320 sur les étiquettes, est classé « cancérogène possible » par le Centre international de recherche sur le cancer. Son cousin, le butylhydroxytoluène (BHT), ou E 321, a été jugé « inclassable ». Ce qui n'empêche pas d'en trouver dans des plats industriels et de nombreux chewing-gums.
Les parabens (E 214 à E 219)
On peut en consommer dans les pâtés en gelée, les charcuteries industrielles, les pâtes à tarte, les biscuits apéritifs et les confiseries. Pourtant, ces conservateurs sont suspectés d'être cancérogènes. Ils seraient également des perturbateurs endocriniens. En clair, ils détraqueraient notre système hormonal, au point que l'Australie en a déjà interdit certains.
Les arômes artificiels
C'est la baguette chimique de l'agroalimentaire. Grâce à eux, on injecte par exemple le goût du boeuf ou du poireau dans un plat cuisiné. Une glace à l'« arôme naturel vanille » ne signifie pas que son arôme provient des gousses de la vanille, mais qu'il a été obtenu industriellement à partir d'un processus biologique comme le développement d'un champignon (pour l'arôme noix de coco), d'une bactérie ou de copeaux de bois (arôme fraise). Si la même glace affiche « arôme vanille », il s'agit le plus souvent de molécules odorantes de synthèse, concoctées de A à Z en laboratoire. Longtemps jugés inoffensifs, ils sont soupçonnés aujourd'hui d'agir sur notre cerveau comme un leurre qui perturberait le sentiment de satiété et nous pousserait à manger plus.
L'acide benzoïque (E 210 à E 213)
Ce conservateur de synthèse favoriserait chez certaines personnes les allergies, les crises d'asthme et l'urticaire. Il continue pourtant d'être utilisé dans une kyrielle d'aliments, comme les sodas, les limonades, les soupes et les bouillons industriels.
Les colorants (tous les E 1...)
La tribu des colorants aligne plusieurs dizaines de membres. Sauf qu'on soupçonne fortement certains d'entre eux de jouer un rôle dans les allergies alimentaires, voire d'être cancérogènes. Depuis peu, ils sont aussi montrés du doigt dans le syndrome d'hyperactivité des enfants. C'est entre autres pour cette raison que sont interdits aux Etats-Unis le E 110, qui donne sa jolie couleur orangée au flan, le E 104, qui rehausse le jaune des bonbons et des gâteaux, ou encore le E 124, que l'on trouve notamment dans les pâtisseries aux fruits rouges.
Le ferrocyanure (E 535)
Ce dérivé du cyanure est notamment utilisé dans les sels fins de table pour éviter que les grains ne collent. Employé à très faibles doses, cet antiagglomérant n'est pas toxique, mais il peut provoquer des allergies.
L'huile de palme
L'agroalimentaire en raffole parce qu'elle a un goût neutre et qu'elle n'est pas chère. On en trouve dans les tablettes de chocolat, les sauces préparées, les pains industriels, les biscottes, les cornets de glace, les mayonnaises, les biscuits apéritifs et même dans certains produits « bio ». L'huile de palme contient des acides gras saturés qui font grimper le taux de cholestérol dans le sang. Sa présence se devine aussi sur l'étiquette derrière l'intitulé « acides gras saturés », « matière grasse végétale » ou « MGV ».
Les huiles hydrogénées
C'est le must de la malbouffe : de l'huile de palme ou de maïs solidifiée par injection d'hydrogène pour rendre plus croustillants les biscuits, les frites industrielles, les cornets de glace, les barres de céréales ou encore la pâte à pizza. On en avale en moyenne 2,7 grammes par jour, alors que la consommation quotidienne d'un seul gramme peut faire grimper de 20 % le risque de maladies cardiovasculaires en raison de la quantité de mauvais gras qu'elles contiennent et qui s'attaquent aux artères. Les huiles dites « partiellement hydrogénées » favoriseraient aussi l'apparition des cancers du sein et de la prostate. D'ailleurs, au Danemark, l'industrie alimentaire n'a plus le droit de les utiliser. A bannir de votre charriot.
Les sulfites (E 220 à 228)
Ajoutés dans le vin, notamment les blancs et les rosés, comme conservateurs chimiques, les sulfites provoquent des réactions allergiques et des maux de tête. On en trouve aussi dans certaines moutardes, crevettes congelées...
Les édulcorants (E 950, E 951, E 955)
De nombreux produits estampillés « sans sucre ajouté » contiennent l'un de ces trois édulcorants. Pourtant, on a de plus en plus de doutes sur leur innocuité, en particulier pour la femme enceinte. Selon une récente étude menée sur le rat, l'aspartame (E 951) pourrait ainsi être cancérogène pour le foetus. Les autorités sanitaires, qui se contentent pour l'essentiel des données fournies par les fabricants, se sont jusqu'à ce jour bornées à fixer les doses journalières à ne pas dépasser. Un seuil qui pourrait être atteint par certains enfants ou adolescents gros consommateurs de sodas et d'autres produits light. Fait aggravant : l'agroalimentaire mélange fréquemment les édulcorants, alors que l'on ne connaît rien quant à la toxicité de ce type de cocktails.
Les nitrites (E 249 et E 250)
Ils permettent au jambon de garder sa belle couleur rose. Les sels de nitrites sont des conservateurs que l'on retrouve dans presque toutes les salaisons et les conserves où ils servent à neutraliser les toxines. Le problème est qu'une fois dans l'organisme les nitrites peuvent se transformer en nitrosamines, des molécules qui se révèlent cancérogènes en fonction des doses ingérées.
Comment manger sain et moins cher
Passez-vous des sodas, thés glacés et boissons aromatisées, bourrés de sucre et d'additifs.
Mangez moins de viande : 100 grammes 3 ou 4 fois par semaine au maximum.
Délaissez les eaux en bouteille. Sauf prescription médicale et à moins d'habiter dans une zone polluée aux nitrates ou un vieil immeuble dont les canalisations sont en plomb.
Ne faites pas vos courses le ventre vide. Grâce à un phénomène appelé « alliesthésie », le fait d'être rassasié anesthésie l'attirance pour les aliments. De quoi éviter les achats compulsifs.
Zappez les produits « enrichis » en vitamines, stérols végétaux... Ils sont chers et leurs effets sur la santé non prouvés.
Devenez locavore. En favorisant les circuits de distribution courts, du type Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne), vous ferez des économies.
Préparez vos menus pour la semaine. Vous allez équilibrer vos repas, gagner du temps en faisant vos courses et faire des économies.
Evitez les fruits et légumes hors saison facturés à prix d'or et qui sont anti-écolo parce qu'ils viennent de loin.
Bannissez de votre assiette le prêt-à-manger. Comme les céréales industrielles ou les plats cuisinés souvent nutritionnellement médiocres et hypercaloriques.
Accommodez les restes, façon pain perdu, hachis Parmentier ou riz cantonais. C'est 30 % d'économie sur votre budget alimentation.
Fuyez le « light ». Sans intérêt pour la ligne, pas terrible pour la santé et cher
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